Conseils pour mieux communiquer Avec une personne appareillée, il faut adopter une discipline de communication pour éviter de faire répéter et de prévenir ainsi beaucoup d’impatiences et d’énervements. Pour dialoguer il est essentiel d’être proche, en face, et de parler distinctement. Trois éléments restent indispensables à une compréhension fluide pour la personne appareillée: - l’audition corrigée par les aides auditives - l’attention - les informations visuelles POUR LES PROCHES: NE PAS SE PARLER D’UNE PIÈCE À L’AUTRE. Les aides auditives privilégiant volontairement la zone conversationnelle de proximité, leurs efficacités diminuent au delà de 2 mètres pour limiter la gêne en milieu bruyant. Il est donc difficile de se comprendre quand on n’est pas dans la même pièce. ATTIRER L’ATTENTION AVANT DE PARLER. Cette démarche mobilise la volonté d’écoute de la personne appareillée qui fait attention, vous regarde, et éventuellement s’approche. NE PAS PARLER VITE. Un débit vocal trop rapide même s’il est perçu suffisamment bien peut ne pas être assimilé par une personne malentendante. Le temps d’analyse pour le décodage des sons est souvent plus long. NE PAS CRIER MAIS PARLER À VOIX HAUTE, pas trop vite et distinctement. Quand on crie on déforme sa voix et l’expression de son visage, ce qui nuit à la compréhension. De plus le réglage automatique des aides auditives qui limite la gêne aux fortes intensités, produira un effet de lissage qui réduit la dynamique donc la clarté de la parole. PARLER À SES PROCHES COMME ON PARLE AUX PERSONNES EXTERIEURES AU FOYER. On s’adresse souvent à un familier à demi-mot, sans le regarder, en marmonnant, sans articuler. A l’inverse, avec les autres, on parle souvent un peu plus fort, un peu moins vite, en articulant et surtout en se regardant. NE PAS PENSER À HAUTE VOIX. « j’ai mon rendez-vous demain », « j’ai oublié de fermer le gaz »